Informations aux patients

 

Informations générales

Risques et problèmes éventuels

Toute action que nous entreprenons et à fortiori tout acte médical ou chirurgical comporte un risque. Ainsi toutes chirurgies est associées à des risques inhérents de complications en lien avec la, ou les, pathologie, l’anatomie du patients et la physiologie de notre corps. Le chirurgien et son aide ferons en sorte de minimiser au maximum ces risques. Ils opèreront dans les meilleurs conditions en utilisant une instrumentations des plus sûres et régulièrement contrôlée. Les incisions sont calculées pour éviter au maximum que ne se constituent une cicatrice gênante dont le développement dépendent en grande partie de la constitution et des caractères génétiques du patient. De plus en vous proposant une chirurgie sans trace (Single Access Endoscopique Surgery, SAES) nous feront notre maximum pour éviter toute cicatrice visible en gardant en premier lieu la sécurité de votre intervention comme objectif primordial.

Nous allons détailler dans cette page les risques inhérents à toutes chirurgies, et ceux qui peuvent être spécifiquement lié à une intervention digestive. La fréquence de ces éventuelles complications est de nos jours faibles, mais malgré cela ces risques existent et il est du devoir de votre chirurgien de vous en parler.

Cicatrisation et risques cutanés

La peau est notre barrière avec le monde extérieur qui protège notre corps des «agressions» de celui-ci: dessèchement, infections... La peau cicatrise normalement en deux semaines. La cicatrisation continue par la suite durant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Elle échappe alors au contrôle médical, c'est la cicatrice dite rouge, signe de deuxième phase inflammatoire du processus de cicatrisation. Traitement par crème et massage peuvent quelque peut influencer la qualité de la cicatrisation. Il faut durant cette période impérativement protéger la cicatrice des rayons du soleil (augmente les risques de cicatrices hypertrophies et disgracieuses). Par la suite la phase inflammatoire s'amenuise, les cicatrices deviennent fines et blanches au cours de la phase de contraction. Généralement elles sont complètement cicatrisée après une années et peuvent alors disparaitre.

Les complications en lien avec une cicatrice sont soit en lien avec l’acte chirurgical soit liée à des facteurs génétiques, médicamenteux, nutritionnel du patient. Parmi les complications liées à l’incision chirurgicale on relève un éventuel sérome (accumulation de liquide corporel dans la cicatrice), un éventuel hématome et une éventuelle infection de plaie. Le chirurgien fait tout son possible pour éviter ces désagréments en respectant des règles d'asepsie stricte et en apportant tout le soin qu’il se doit à la fermeture de l’incision chirurgicale. Ces complications ne laissent que rarement des séquelles à long terme. Il faut savoir les accepter, mais surtout les diminuer au maximum et apporter au patient tous les soins qui peuvent favoriser une cicatrisation satisfaisante.

Certaines complications d’une cicatrice sont elle liée à l’état nutritionnel du patient, des facteur génétiques du patients ou d’éventuel traitement médicamenteux. Dans ces cas, il faut faire tous sont possible, médecin et patient pour favoriser une cicatrisation harmonieuse qui devra être planifiée et discutée avant la chirurgie.

Nous avons évoquer dans ce paragraphe la cicatrisation cutanée, mais le processus de cicatrisation joue un rôle important dans la guérison de tout les tissus, organes, sites de l’intervention chirurgicale.

Les douleurs

Les douleurs sont un risque inhérent à chaque intervention chirurgicale. Mais les douleurs après une interventions ne sont pas une fatalité. Elles doivent et seront traitée au moyen de médicaments antalgique adapté a votre chirurgie. Le but de cette prise en charge sera l’absence de douleur à la suite de votre intervention.

Les thromboses et phlébites

Une intervention chirurgicale et en particulier l’immobilité quelle implique, particulièrement lors d’anesthésie générale sont associées à un état hypercoagulable. C’est à dire que votre sang en réponse à l’atteinte chirurgicale aura tendance à coaguler plus facilement et l’immobilité favorise la survenue d’une thrombose veineuse. Afin de diminuer ces risques nous vous conseillons de vous mobiliser au plus vite (lever, position assise, balade, etc.) après votre chirurgie. Evidemment, nous agirons aussi pour diminuer ces risques, premièrement en vous offrant une antalgie efficace facilitant votre mobilisation, mais aussi en associant un traitement prophylactique pour diminuer les risques de thrombose en rapport avec l’intervention dont vous avez bénéficié et votre état de santé. Si nécessaire nous vous proposerons des bas anti-thromboses temporairement.

La survenue d’une thrombose veineuse peut-être à l’origine d’une embolie pulmonaire (caillot de sang se logeant dans les vaisseaux pulmonaires). Nous ferons tout pour éviter la survenue d’une thrombose veineuse et si celle devais tout de même se produire la traiterions promptement au moyen d’une anti-coagulation thérapeutique.

Les phlébites sont liées à la mise en place de voie d’accès veineux pour vos éventuel traitement et de manière significative avec la durée durant laquelle cet accès reste en place. Nous ferons donc de notre mieux pour limiter le besoin des accès veineux et surtout la durée de leur utilisation, notamment en vous proposant de routine une approche fast-track. Les douleurs sont un risque inhérent à chaque intervention chirurgicale.

Les hémorragies

Un risque d’hémorragie lors de chirurgie existe toujours soit durant soit après l’intervention. Malgré cela ces risques sont très faible de nos jours et facilement contrôlable. Certaine intervention peuvent être associée à des risque de saignement plus important, telle que certaines chirurgies d’organes et peuvent impliquer le recours à une transfusion sanguine per-opératoire. D’autre chirurgie seront par contre extrêmement rarement associée à un saignement relevant.

Les hémorragies post-opératoire sont rare de nos jours en chirurgie digestive ou viscérale. Elle sont certes en relation avec l’acte chirurgical, mais peuvent être influencée, ou favorisée, par la prise d’une anti-coagulation rendue nécessaire pour la prévention des thrombose veineuse après certaine chirurgie. D’ou l’importance d’un suivit rapproché après certaine chirurgie et un contrôle stricte de l’éventuelle anti-coagulation.

Par ailleurs certaine maladie (hémophilie, etc.) ou médication (aspirine, plavix, sintron, anti-coagulation, etc.) du patient peuvent avoir une influence sur le risque de saignement en diminuant les capacité de coagulation de sang. Cette diminution des capacités de coagulation s’associe à des risques de saignement durant et après l’intervention plus important (par exemple hématome sous la cicatrice). Si tel est votre cas votre chirurgien vous exposera clairement ces risques et les éventuelles mesures que vous pourrez prendre lui et vous (par exemple arrêt de l’aspirine 10jours avant une chirurgie). Il est donc important de signaler vos traitements avant toute chirurgie.

Les infections

Bien que toutes les précautions soient prises, une infection est toujours possible. Dans le cadre des infections peri-opératoires nous devons distinguer trois cas: les chirurgies de type propre, les chirurgies de type septique et les infections nosocomiales. De plus l’état de santé du patient, joue un rôle dans l’éventuelle survenue d’une infection car plusieurs facteurs (état nutritionnel, défense immunitaire, maladie chronique, traitement médicamenteux, etc.) peuvent influencer nos capacités de défenses contre une infection.  Dans le cadre de chirurgie propre chez un patient en bonne santé sans traitement immuno-déprimant le risque d’infection post chirurgie se situe au alentour de risque 1/2000 cas à titre d’exemple.

Lors de chirurgie propre l’origine d’une infection est liée à la pénétration d'un agent bactérien dans la plaie. Ces bactéries peuvent provenir de la peau de l'hôte (patients), être véhiculées par le sang de l'hôte en provenance d'un foyer septique situé à distance  (exemple : abcès dentaire,  sinusite, infection urinaire,  etc), ou provenir de l'air ambiant, d'instruments contaminés ou d'un accident d'asepsie. Il sera toujours difficile de trouver la cause réelle de cette infection qui pourra éventuellement nécessiter un traitement antibiotique et/ou des soins de plaies.

Lors de chirurgie de type septique les risque infectieux peuvent être lié soit à une infection en cours, plus fréquent lors de chirurgie d’urgence ou à une chirurgie intéressant un terrain naturellement contaminé (chirurgie colorectale par exemple). Afin de diminuer les risques d’infections résiduelles ou post-opératoires une antibiothérapie prophylactique durant la période péri-opératoire est prescrite associé selon les types de pathologies infectieuses ou de chirurgie à d’autres mesures chirurgicales. Ces éventuelles infections post-opératoire lors de chirurgie septique se traite dans la majorité des cas par antibiothérapie mais peuvent exceptionnellement nécessité un traitement radiologique ou chirurgical.

Les infections nosocomiales sont fréquemment évoquées, même dans la presse non-médicale. Il s’agit d’un risque qui est associé avec toute hospitalisation, et n’est donc pas uniquement ou spécifiquement en relation avec l’acte chirurgical. Leur fréquence est heureusement rare en suisse en raison de mesure d’hygiènes et de sécurités strictes et efficaces. Afin de diminuer se risque au maximum nous prenons, de même que la clinique et sont personnel que vous côtoierez, toutes les mesures possibles pour lutter contre se risque. De plus nous ferons de notre mieux pour ne pas prolonger la durée de votre séjour en hospitalisations, car cette mesure reste une des plus efficaces. En effet une approche fast-tract, un respect strict des règles de lutte contre ce risque, de même que la possibilité de réaliser votre intervention en ambulatoire agissent tous dans ce sens.

Les hernies incisionnelles, ou éventrations

Une chirurgie digestive, et fortiori une chirurgie abdominale, implique une ouverture de la paroi abdominale qui est constituée de la peau, du tissus sous-cutané, de couches musculaire et aponévrotiques et du péritoine. Ces tissus après avoir été incisé et suturé devrons cicatriser. Le temps de cicatrisation complète d’une incision abdominale est d’environ trois mois (on ne parle pas ici de la cicatrice cutanée) avant que les tissus ne retrouve une résistance équivalente à leur état avant l’intervention. Ainsi dans de rare cas cette cicatrisation peut être déficiente ou pas assez efficace ce qui peut s’associer au développement d’une hernie sur la cicatrice, appelée communément éventration ou hernie incisionnelle. Votre chirurgien prendra toute les précaution afin d’éviter un tel phénomène mais malheureusement malgré cela ce risque existe encore de nos jours.

Certain facteurs sont connu pour influencer ce risque de manière négative, dont une partie peuvent être influencer ou combattu alors que d’autre sont inhérent à la constitution du patient (facteur génétique) ou sa santé (maladie chronique, traitement médicamenteux) ou la pathologie impliquant l’intervention (infection sévère, péritonite, cancer, etc.). On peut donc agir sur certain de ces facteurs parmi lesquels: la taille des incision, la récupération post-opératoire, les capacité de cicatrisation du patient, et la qualité de la suture chirurgicale. Ainsi des incisions de la plus petite taille possible (avantage de la chirurgie minimalement invasive: laparoscopie, chirurgie par un trou), une récupération adaptée au type d’incision (éviter les efforts, certain sport, etc.) favoriser une cicatrisation en s’assurant d’une bonne et saine nutrition pour le patient, l’absence de tabagisme et des sutures les plus sûre possible agirons de concert pour favoriser la cicatrisons et diminuer ces risques.

Les adhérences ou brides péritonéales

Une chirurgie digestive, et fortiori une chirurgie abdominale, implique une exploration de la cavité abdominale, ou cavité péritonéale. Toutes intrusions, de même que toutes inflammations, dans la cavité péritonéale implique une réaction de péritoine qui peut-être à l’origine d’accolement entre les structures présentent dans cette cavité: adhérences ou brides péritonéales. Une approche chirurgicale minimallement invasive: laparoscopie et a fortiori par accès unique (Single access endoscopic surgery), engendre moins et plus rarement la survenue de ces accolements. Ces accolements peuvent par la suite être la cause de perturbation aigüe du transit intestinal nécessitant un traitement. Il n’existe, malheureusement pas de traitements ou mesures efficaces pour éviter leur survenue.

Les anastomoses digestives et leurs risques

Une anastomose digestive, de façon générale, est un abouchement chirurgical, ou rétablissement de continuité, de deux structure digestive, réalisée soit par suture manuelle ou mécanique. Le recours à la réalisation d’une anastomose est lié soit à la résection chirurgical d’une portion de cette ou ces structure, en raison d’une pathologie, soit à la nécessité de créer une dérivation. Il existe plusieurs type d’anastomoses digestives ou viscérales utilisées en fonction du type de pathologie ou d’opération réalisée. Ces différents types d’anastomoses sont présentés sur ce site en rapport avec les différentes pathologies et chirurgies.

Les anastomoses digestives, ou viscérales, sont connues de longue date et grâce au progrès de la chirurgie leur sécurité à largement augmenté de nos jours. Mais, malgré ces progrès, il persiste toujours un risque associé à la nécessité de réaliser une anastomose chirurgicale dont une partie des facteurs de risque sont connu. Ces facteurs peuvent être liés au à la santé générale du patient, à la nature de la maladie causale, aux conditions péri-opératoires, et au siège de l'anastomose. Premièrement, le type d’anastomose, c’est-à-dire sa localisation et les structures qu’elle abouche ou relie influencent ces risques. Le nécessité de transfusion sanguine, le recours à des traitements vasoconstricteurs, l’hyper-hydratation per et péri-opératoire influence ces risques. Certaines pathologies inflammatoires chronique notamment du tube digestif, et particulièrement les état infectieux (souvent raison de la chirurgie en urgence) influencent ces risques. Pour finir la santé du patients peut influencer négativement ces risques (par ex: score ASA>2) dont certaines maladies (diabète, insuffisance cardiaque, etc.), certaines habitudes (tabagisme, etc.) et certains traitement médicamenteux (stéroïdes, immunosuppresseurs, etc.).

Il est donc difficile, voir impossible de définir un risque global en raison de ces facteurs qui varie pour chaque patient, et ceux-ci seront discuter avec vous en fonction de ces facteurs lors de votre consultation pré-opératoire.

Les risques des anastomoses digestives ou viscérales sont une déhiscence, ou fuite, qui peut survenir durant les premier jours après sa réalisation durant la phase de cicatrisation ou des cicatrisations hypertrophiques entrainant un resserrement de l’anastomose à long terme. Les déhiscences anastomotiques entrainent une inflammation et une infection soit locale (abcès) ou abdominale (infection péritonéale, etc.). Elle nécessite donc un traitement prompt et efficace, car non traitée elles peuvent être associé à un risque d’infection généralisée, voir de décès. Le traitement consiste en première ligne en une antibiothérapie, généralement une mis à jeun, associé éventuellement à un drainage et dans certain cas une ré-intervention associée parfois à la réalisation d’une stomie.

Il existe quelques cas particuliers: lors d’anastomose à haut risque de fuites en raison de leur siège, l’état de santé du patient, ou d’une infection sévère (péritonite) ou l’on peut proposer une stomie de protection lors de l’intervention initiale, voir une stomie de dérivation. La stomie de protection ne permet pas de diminuer significativement le risque de déhiscence anastomotique, mais elle permet d'en diminuer les conséquences notamment pour les anastomoses colo-rectales basses sous péritonéales ou colo-anales. La stomie de dérivation élimine les risques de déhiscence anastomotique. Ces différentes indications sont discutée dans les pages en rapport avec ces interventions et leurs indications.

Les risques inhérents à certaines chirurgies d’organe

Certain type de chirurgie intéressant différents organes internes peuvent être associée à des risques spécifiques.  Parmi les chirurgies les plus relevantes et les plus courantes revenons sur certains cas.

Lors de chirurgies de la vésicule biliaire, chirurgie courante, sous la forme d’une cholécystectomie il existe des risques lié à l’anatomie qui est variable et parfois associée à des anomalies que le chirurgien devra détecter et reconnaître afin d’éviter certain risques spécifiques tel qu’une lésion des voies biliaires. Dans la littérature chirurgicale ce risque et estimé aux alentour de 0.3% (Strasberg SM et al. J Am Coll Surg 2010; 211(1):132-8). Dans notre expérience ce risque est plus faible; ceci probablement à la faveur de l’application de principe de sécurité durant l’intervention comme le principe de la «critical view of safety» de routine et la réalisation de cholangiographie per-opératoire dans les cas le nécessitant. Ces points sont détailler sur la page concernant les cholécystectomies.

Lors de chirurgie hépatique, il existe des risques lié à la zone de section hépatique, tels que fuite biliaire ou saignement qui se traite généralement facilement et sont heureusement rare. Voir page sur la chirurgie hépatique.

Lors de chirurgie pancréatique, il existe des risques de pancréatite post-opératoire ou de fuite pancréatique dont la fréquence varie en fonction de la pathologie ayant nécessité une résection pancréatique. Voir page sur la chirurgie pancréatique.

Lors de chirurgie pour hernie ou éventration, il existe des risques de récidive à long terme qui peuvent dépendre des tissus du patient, de son activité, du type de réparation, mais qui sont actuellement rare (<1%) en raison des nouveaux matériaux chirurgicaux utilisé pour ces interventions. Voir page sur la chirurgie des hernies et éventrations.

Ces différents risques associés spécifiquement à certain organe ou type de chirurgie sont évoqué dans les pages du site spécifique à ces chirurgies.

Les allergies

Les allergies représentent un risque dans la vie courante, mais aussi lors de traitements médicaux ou chirurgicaux. Le risque d’une réaction allergique nouvelle lors de chirurgie ou anesthésie est très faible, mais sera jamais nul. Afin de prévenir ces risques la mesure la plus importante est de communiquer à tout vos médecins les éventuelles allergies dont vous pourriez souffrir, permettant ainsi d’éviter tout risque de contact avec ces allergènes. De plus sachant que vous avez déjà une allergie vos médecins seront particulièrement attentif, sachant qu’une personne allergique peut présenté des allergies croisées. Si toutefois vous deviez présenté une réaction allergique celle-ci sera promptement traitée afin d’éviter tout risque de complication en lien avec elle (qui malheureusement peut encore de nos jour amener au décès en l’absence de traitement).

Les risques anesthésiques

La sécurité des anesthésie est de nos jour très grande en suisse, les risque de décès étant de moins de 1/100000 en suisse en prenant en considération tout les cas, mais les plus grave et sévère. Se risque équivaut au risque que l’on prend en traversant une rue comme piéton. Votre anesthésiste vous parlera en détail de ces risques avec vous lors d’une consultations pré-opératoire.

  1. Risques et problèmes éventuels

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